On croyait tout savoir sur les baobabs de Grandidier, jusqu’à leur nombre qu’on estimait à 50 000. Une exploration plus pointue à base d’images satellitaires permet d’affirmer qu’ils sont plus de trois millions sur l’ensemble du territoire.
Baobab : L’arbre géant qui cache la forêt
Son large tronc coiffé d’une couronne de branches à une trentaine de mètres du sol fait partie intégrante du paysage malgache. L’arbre le plus emblématique de l’île, avec le ravinala. Et pour cause : sur les huit espèces de baobabs existant à travers le monde, sept se trouvent à Madagascar et six d’entre elles sont tout simplement endémiques. L’espèce la plus connue et la plus gigantesque est Adansonia Grandidieri (baobab de Grandidier) que l’on trouve sur la fameuse allée des baobabs, à Morondava, tandis que dans le bush, les spécimens sont généralement plus ventripotents.
« Un véritable arbre citerne car sa masse est constituée d’eau à 95 % », fait remarquer Cyrille Cornu, chercheur au Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement). En poste à Madagascar depuis deux ans, il a mis au point une technique très innovante pour les étudier : l’utilisation d’images satellitaires obtenues sur Google Earth en se postant à un kilomètre d’altitude, à raison de deux heures d’observation par jour ! « Balayant un espace de 200 00 km², le satellite permet d’observer des zones jusque-là vierges de toute exploration, avec des images à très haute résolution spatiale », explique le chercheur.
C’est ainsi qu’il a pu établir qu’il existe trois millions d’Adansonia grandidieri sur l’ensemble du territoire malgache, alors qu’on estimait jusque-là leur nombre à 50 000… Un patrimoine naturel beaucoup plus riche qu’on ne le supposait, même s’il est évident que les baobabs sont menacés d’extinction, notamment par les populations qui défrichent pour cultiver. Leur disparition serait un vrai désastre pour les hommes qui ont appris à se servir de leurs vertus curatives et nutritives, et qui les nomment selon leur utilité : reniala pour le baobab de Grandidier, bozy pour le baobab de Suarez. Leurs fruits sont de grosses cabosses, dont la pulpe à la saveur acidulée, riche en vitamines, permettait aux navigateurs de prévenir le scorbut. Sans oublier la valeur culturelle et cultuelle du baobab, lié depuis toujours aux rites de la fertilité et de la fécondité des femmes.
Les travaux menés par Cyrille Cornu visent précisément à appuyer la mise en place des aires protégées où les populations locales seront appelées à développer des activités durables autour des baobabs, dans le tourisme, notamment. Un enjeu capital pour le pays.
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Parmi les circonstances qui menacent les espèces de baobabs de Madagascar comptent la pratique du défrichement par incendie, généralement connu sous les noms de « Tavy » ou « Hetsake » dans quelques régions, ainsi que changement du climat.
Ces menaces pèsent lourdement sur ces baobabs qui portent en eux des valeurs exceptionnelles, autant environnementale que culturelle; valeurs desquelles la population locale n’est pas complètement consciente. Par conséquent, l’Institut français de Madagascar (IFM), en collaboration avec le CIRAD, a eu l’idée d´organiser une exposition consacrée aux baobabs malgaches dans la semaine scientifique du 22 à 26 novembre.
Les » Tavy » et le changement du climat assassinent les baobabs
Les baobabs comptent parmi les espèces de flore responsable de la célébrité mondiale du pays et contribuent par leur présence à promouvoir des destinations de l’écotourisme de nord au sud et à travers l’Ouest de Madagascar. Cependant, la majorité de la population n’est pas tout a fait consciente des valeurs scientifiques de la biodiversité malgache de laquelle les baobabs font partie. Les baobabs sont classés comme un patrimoine de l´humanité dont Madagascar est le dépositaire. Les « Tavy » et le changement du climat ont causé ces dernières années des effets néfastes sur biodiversité, et menacent la survie de quelques espèces endémiques dans les parcs nationaux si aucune mesure n´est prise pour changer la situation.
C’était pour cette raison que Madagascar National Parcs (MNP) avait consulté et prié des scientifiques de CIRAD de mener des recherches sur les espèces d’arbres de baobab depuis 2006. Comme rapporté par le PDG de MNP, Guy Suzon Ramangason, « Vingt parcs nationaux abritent maintenant des espèces de baobabs alors qu’il y avait bien moins auparavant. Les baobabs sont une espèce rare de plante, flamboyante et fascinante, et autour d´elle se sont développés des rapports exceptionnels avec à cause des milliers de services qu´elle fournit aux êtres humains ». Actuellement, il y a huit espèces de baobab dans le monde dont six endémiques à Madagascar. Cette année, 34 nouvelles espèces de baobabs ont été découvertes sur les routes nationales de Madagascar.
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LE BAOBAB COMMENCE À ÊTRE REPLANTÉ DANS PLUSIEURS PAYS D’AFRIQUE. LES BAOBABS DU GENRE ADANSONIA SUSCITENT DE NOUVEAU L’INTÉRÊT DE L’INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE GRÂCE AUX BIENFAITS DE SON FRUIT ET PLUS PRÉCISÉMENT DE SA PULPE.
Les produits à base de pulpe de baobab commencent à se multiplier et à trouver des débouchés bien au-delà de l’Afrique. On trouve des confitures, des chocolats, des bonbons, du jus de fruit et des yaourts, tandis qu’au Japon vient de apparaître le « Pespi Baobab ». Contrairement à certaines plantations d’espèces introduites en Afrique pour l’agroalimentaire ou à l’agro carburant, le baobab est un arbre qui existe déjà sur le continent et sur la Grande Ile et ne risque pas de détruire les écosystèmes.
Outre que l’arbre du baobab est un formidable réservoir d’eau pouvant retenir jusqu’à 100.000 litres qui peut être récupéré dans son tronc sans détruire l’arbre, en Afrique et à Madagascar, les services rendus par le baobab sont déjà connus depuis longtemps. La pulpe du fruit est utilisée dans la médecine traditionnelle pour combattre la fièvre, les douleurs et la diarrhée. Elle est riche en vitamine B1, B2, B3, en calcium et surtout en vitamine C : 2500 à 3000 mg/kg, soit six fois supérieure à celle contenue dans une orange. Elle contient des acides qui peuvent être utilisées pour faire coaguler le lait pour faire du yaourt. A Madagascar, elle est très connue pour ses vertus anti-rides dans le cosmétique à base de plante. Enfin, dans certaines parties d’Afrique, la pulpe de baobab est brûlée pour fumiger les insectes qui parasitent le bétail domestique.
Pourtant, le baobab pourrait être en danger.
Cet arbre géant est gorgé d’humidité et donc ne brûle pas et ne peut servir de bois de chauffage. De plus, il a une forte capacité de régénération : il suffit qu’un petit nombre de racines soient conservées ou que quelques branches soient enterrées, pour qu’il repousse à nouveau. Il n’a donc aucune raison de disparaître, pourtant, il est en danger. Depuis des années, en Afrique comme à Madagascar, qui abrite six espèces endémiques, les jeunes baobabs deviennent de moins en moins nombreux et de moins en moins robustes.
Le baobab commence à être replanté dans plusieurs pays d’Afrique. Les baobabs du genre Adansonia suscitent de nouveau l’intérêt de l’industrie agroalimentaire grâce aux bienfaits de son fruit et plus précisément de sa pulpe. Les produits à base de pulpe de baobab commencent à se multiplier et à trouver des débouchés bien au-delà de l’Afrique. On trouve des confitures, des chocolats, des bonbons, du jus de fruit et des yaourts, tandis qu’au Japon vient de apparaître le « Pespi Baobab ». Contrairement à certaines plantations d’espèces introduites en Afrique pour l’agroalimentaire ou à l’agro carburant, le baobab est un arbre qui existe déjà sur le continent et sur la Grande Ile et ne risque pas de détruire les écosystèmes.
Outre que l’arbre du baobab est un formidable réservoir d’eau pouvant retenir jusqu’à 100.000 litres qui peut être récupéré dans son tronc sans détruire l’arbre, en Afrique et à Madagascar, les services rendus par le baobab sont déjà connus depuis longtemps. La pulpe du fruit est utilisée dans la médecine traditionnelle pour combattre la fièvre, les douleurs et la diarrhée. Elle est riche en vitamine B1, B2, B3, en calcium et surtout en vitamine C : 2500 à 3000 mg/kg, soit six fois supérieure à celle contenue dans une orange. Elle contient des acides qui peuvent être utilisées pour faire coaguler le lait pour faire du yaourt. A Madagascar, elle est très connue pour ses vertus anti-rides dans le cosmétique à base de plante. Enfin, dans certaines parties d’Afrique, la pulpe de baobab est brûlée pour fumiger les insectes qui parasitent le bétail domestique.
Pourtant, le baobab pourrait être en danger.Cet arbre géant est gorgé d’humidité et donc ne brûle pas et ne peut servir de bois de chauffage. De plus, il a une forte capacité de régénération : il suffit qu’un petit nombre de racines soient conservées ou que quelques branches soient enterrées, pour qu’il repousse à nouveau. Il n’a donc aucune raison de disparaître, pourtant, il est en danger. Depuis des années, en Afrique comme à Madagascar, qui abrite six espèces endémiques, les jeunes baobabs deviennent de moins en moins nombreux et de moins en moins robustes. L’Adansonia digitata, le baobab d’Afrique est présent dans 31 pays africains dans les régions les plus sèches du Sud Sahara jusqu’aux forêts à Madagascar. C’est l’espèce la plus répandue et la mieux étudiée en Afrique. L’Adansonia grandidieri, mesurant de 30 à 40 mètres est le plus imposant des baobabs. C’est celui qui forme la célèbre allée des baobabs de Morondava. Si la floraison peut se prolonger pendant 6 semaines de novembre à décembre et sporadiquement au cours de l’année, la durée de vie des fleurs est très courte. Les fleurs commencent à s’ouvrir vers la fin de l’après-midi, s’ouvrent complètement en soirée et tombent le lendemain à l’aube. Elles ne durent donc que 12 heures. De plus, le nombre de fleurs par arbre peut être très réduit et varie de 1 à 50 par jour. Cette particularité donne aux animaux nocturnes un rôle vital à la reproduction du baobab. Les fleurs émettent une odeur qui attire en particulier les chauves-souris qui vont jouer ainsi le rôle important de pollinisateur. Avec leurs griffes, elles s’accrochent quelques secondes à la corolle pour recueillir le nectar. A Madagascar, en plus des chauves-souris frugivores, les lémuriens jouent un rôle important dans la pollinisation. La survie des baobabs va donc de paire avec celle des chauves souris et des lémuriens. Ces deux animaux sont pourtant en danger à cause de la déforestation, de la fragmentation et la destruction de leurs habitats et de la chasse. Un phénomène nouveau vient s’ajouter à ces dangers en ce qui concerne la chauve souris : c’est la collecte de guano qui fait rage actuellement et dont on ne sait encore rien sur l’impact réel sur les écosystèmes et la survie des chauves souris. Une nouvelle reconnaissance économique pour un arbre millénaire
La pulpe de baobab a obtenu l’agrément « Nouvel aliment » en 2008 au sein de la Communauté Européenne, après la démarche de l’association PhytoTrade Africa. Cet agrément ne concerne à ce jour que l’espèce Adansonia digitata. Fin juillet 2009, la FDA (Food and Drug Administration) aux Etats-Unis a accordé ce statut à la pulpe produite par la société Baobab Fruit Company Senegal. Le scientifique Sébastien Garnaud s’est spécialisé dans l’étude et la conservation de cet arbre en Afrique et à Madagascar. Il a créé l’association Inecoba (Institut pour l’étude et la conservation du baobab) et recense les nouveaux produits dérivés, qui vont peut être changer le destin de l’arbre. Un nouveau marché, qui rentre tout à fait dans le cadre d’un développement économique local durable et la reconstruction d’écosystèmes, semble s’ouvrir et Madagascar devrait pouvoir pleinement en profiter. En effet, il n’y a aucune raison pour que dans la Grande Ile où la consommation de pulpe de fruit pour faire des jus de fruits est déjà largement rentrer dans les mœurs, le développement de l’exploitation du fruit de baobab endémique ne fasse pas l’objet de recherches plus poussées. On estime que les baobabs sont prêts à produire des fruits entre 8 et 23 ans. Un baobab produit en moyenne 200 kg de fruits mais la production en est très fluctuante voir même absente certaines années. Une technique de greffage mise au point au Mali a permis non seulement d’obtenir des plants appropriés pour la production de fruit dès la troisième année mais elle a conduit également à des arbres plus petits, ce qui facilite la récolte des fruits. En effet la croissance en hauteur des baobabs est de l’ordre de 0,8 à 2 m par an.
Le baobab bio sauvage du Sénégal de type adansonia digitata qui produit le pain de singe
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